lundi 7 novembre 2011

Quelle e-strategy pour votre entreprise?



Une entreprise, se doit aujourd'hui d'être présente sur le net.
Mais de nombreuses questions se posent alors :
Pour quel type de site opter? Quel coût pour sa création? Doit-on opter pour une présence sur un ou plusieurs réseaux sociaux? Si oui, lesquels? Quelles données diffuser ou bânir? Quel temps impartir à leurs mises à jour et gestion? etc, etc.
Autant de questions auxquelles tout dirigeant d'entreprise doit répondre et non sans difficulté.


Les grands groupes ont rapidemment donné le ton  en investissant massivement la toile, depuis ces quinze dernières années. L'accès aux infrastructures numériques à haut et à très haut débit permet de faire évoluer les pratiques des entreprises traditionnelles qui deviennent plus compétitives et s'ouvrent de nouveaux marchés. De même, une présence sur le net permet de toucher un public infinimement plus large et de manière infiniment moins coûteuse que dans les médias dîts de masse (TV, presse, radios...).

Pour quel type de site opter? Quel coût pour sa création?
Le type de site importe beaucoup car il est la vitrine la plus visionnée et visible de la société. Une étude préalable sur les orientations du site ainsi qu'une charte graphique précise doivent être établis préalablement. Cela permet d'aborder les questions d'identités visuelles à adopter. Lorsque l'entreprise st déjà dotée d'un logotype et que celui convient au(x) dirigeants, le site doit être conçu dans le même "esprit".
Ex: Nike et sa célèbre virgule = dynamisme, élan, sobriété, élégance etc.
Le site de la marque est fidèle à cette image. De même, le site est vecteur de cette image.

Le site devra répondre à des critères tels que :
- la fonctionnalité, 
- l'ergonomie,
- l'esthétique (propre à la marque)
- l'attractivité,
- l'interactivité,
- etc.
(Liste loin d'être exhaustive)!

La création du site à proprement parlé peut ensuite être programmée et chiffrée.
Le coût à allouer à un site est tributaire des décisions faîtes au préalables et à l'image que l'entreprise est en mesure de renvoyer.
Sachant qu'aujourd'hui, il est assez simple de créer un site, tout le monde peut s'y essayer et créer quelque chose de tout à fait honorable. Il n'empêche que les métiers de webmaster ou infographiste ne s'improvisent pas et que leurs réalisations seront incaparables à celles faites par des non-initiés...

Doit-on opter pour une présence sur un ou plusieurs réseaux sociaux? Si oui, lesquels?
Je reste convaincue que oui!! Comme je l'ai dit précédemment, l'entreprise doit multiplier les occasions d'être vue et cela par différents types de publics. Les réseaux sociaux ont l'avantage d'être très en vogue, ainsi l'entreprise montre qu'elle est au faite des nouvelles technologies! La proximité établie dans ces réseaux sociaux permet de faire circuler des informations très rapidement et à un grand nombre de personnes, ou à un public très précis et segmenté. De plus, ces réseaux garantissent une interactivité exceptionnelle avec le chaland. Enfin, l'entreprise peut communiquer en temps et heure sur son actualité. L'obsolescence de ses informations est minimisée.
Le coût de ces inscriptions étant nul, je ne vois pas pourquoi l'entreprise n'en profiterait pas!
Il faut juste veiller à ne pas lasser le public potentiel par une omniprésence. Les interventions et leurs contenus doivent êtres étudiées et opportunes.

Quelles données diffuser ou bânir? Quel temps impartir à leurs mises à jour et gestion?
Il est vrai que les données diffusées sur le site doivent être précisément étudier au préalable. des informations vitales ne doivent surtout pas manquer :
_ Qui est l'entreprise/structure? Ses coordonnées, Localisation (carte, interactivité)
_ Son histoire, ses valeurs...
_ Sa structure? Ses dirigeants, CA, trombinoscope...
_ Ses produits/ missions 
_ Ses réalisations : photos, vidéos
_ Liens avec partenaires
_ etc.
J'oublie certaineement des éléments mais chacun est libre de nommer les rubriques d'une autre manière et de les agrémenter à son gré, mais les données citées ci-dessus ne doivent surtout pas êtres omises.

Il est vrai que tout ce travail demande du temps, des compétences et de la pratique. Une personne avec une formation en communication garantie ce travail optimal et nécessaire sur l'image de l'entreprise!

L.G

Street marketing, proximité et originalité!

Impact, retombées, originalité, buzz .. voilà l’effet recherché!

Que penser du street marketing?
Selon moi (et uniquement selon moi), le street marketing est certainement l'une des formes les plus efficaces de publicité. Il s'agit d'une communication créative et de proximité permettant un impact immédiat. Lorsqu'une marque fait appel à cette forme de communication, elle doit veiller à ce que l'événement soit à la hauteur pour être remarqué. Le street marketing doit s'insérer dans notre quotidien et surprendre suffisamment pour interpeller et se rapprocher suffisamment du "street gay" lambda. Ceci afin de leur faire passer des messages alternatifs au travers de la mise en place d'animations interactives destinées à marquer les esprits.

Que faut-il savoir pour comprendre rapidement le street marketing?
Très succintement, le street marketing est une technique de promotion (d’une marque ou d’un service) directement dans la rue ou les lieux publics. Cette technique de promotion s’étend de la simple distribution d’imprimés à la sortie du métro jusqu’à une présence au sein d’événements de grande envergure (compétitions sportives, festivals de musique...). Le street marketing permet de renforcer une communication de proximité, de créer du trafic et de dynamiser les ventes.
Les annonceurs utilsant le street marketing, identifient les zones de passage ou de rassemblement de la population à atteindre. Ils peuvent ainsi mener une opération très ciblée : universités, stades, concerts, quartiers d’affaires ou encore entrées de magasins ou à proximité immédiate des points de vente de l’enseigne.

Quelles techniques sollicitent le street marketing ?
" On distingue différents types d’opérations de street marketing dont les principales sont les campagnes d’échantillonnage et de dégustation ainsi que la Guérilla Urbaine.
Le street marketing peut se décliner par des actions en rue ou encore via des vidéos sur internet ou à la télévision en diffusant un large appel au public. Il fait généralement appel à des hôtesses et hôtes (trooper) ou encore des campagnes d'affichages, légales ou sauvages." (Source Wikipédia)

Des exemples plus concrets?

La rue de la démesure ...



La rue de l'humour...


La rue citoyenne...




NB: Le terme street marketing a été déposé en tant que marque par une agence du nom de M-Communication spécialisée dans les domaines du marketing opérationnel, de l’animation commerciale et de la promotion des ventes.

L.G

mardi 18 octobre 2011

Réseaux sociaux et aventure sociale

Qui peut aujourd'hui remettre en cause l'avènement du réseau social?
Facebook, Twitter, ou moins récemment Skype, ont trouvé des émules très rapidement. Skype fut l'un des premiers réseau social a rencontré un succès vertigineux. (Le premier site web de réseautage social fut Classmates.com, qui débuta ses activités en 1995). Il s'agit en effet d' un logiciel propriétaire qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet. Skype propose aussi de nombreuses fonctionnalités additionnelles, telles que la messagerie instantanée, transfert de fichiers et visioconférence etc. Et c'est là où se situe toute l'ingéniosité technique, économique et sociale de ces réseaux. En effet, le réseautage social a en réalité toujours existé. Il s'agit de " l'ensemble des moyens mis en œuvre pour relier des personnes physiques ou morales entre elles. Avec l'apparition d'Internet, il recouvre les applications connues sous le nom de « service de réseautage social en ligne ». (Source Wikipédia)
Ces applications ont de multiples objectifs et vocations. Elles servent à constituer un réseau social en reliant des amis, des associés, et plus généralement des individus employant ensemble une variété d'outils dans le but de faciliter, par exemple, la gestion des carrières professionnelles, la distribution et la visibilité artistique ou les rencontres privées.
C'est à partir des années 2000 que des sites web de réseautage social en ligne ont commencé à apparaitre. Cette forme de réseautage social, couramment employée au sein des communautés en ligne, est devenue particulièrement populaire et a fleuri avec l'avènement du site web appelé Friendster. Friendster utilise le modèle de réseautage social du "cercle d'amis". 
Ces réseaux sociaux ont mis en lumière plusieurs tendances et besoins propores à nos sociétés contemporaines, dont:
- globalisation médiatique ( un monde global, connecté, qui inter-agit)
- individualisation (je m'informe seul, je me connecte seul, je recherche seul)
- se connecter avec le monde (j'échange et je m'ouvre à des amis connus et inconnus, proches et lointains)
- développement de l'importance de la sphère privée
- appartenance à une communauté (appartenir à un groupe avec des centres d'intérêts communs et références communes)
- être connu et reconnu (pour ce que je suis en tant qu'individu)
- attrait pour le virtuel ( rapports à l'autre, image de soi que l'on donne à voir)
- solitude
- etc.  
Pour autant peut-on parler d'aventure sociale lorsqu'il s'agit de réseaux sociaux?
Bien qu'une forme récente d'aventure sociale, oui je le pense profondément. Auquel quel regard portons-nous sur ces centaines de millions d'internautes connectés quotidiennement sur un réseau social? Quelle analyse faisons-nous des rencontres entre amis ou futurs amoureux faits sur le net? Ou encore que dire de ces flashmobs(1) qui rencontrent si souvent un vif succès et dont les consignes sont données sur la toile?
((1) foule éclair ou mobilisation éclair : rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, souvent sur le net, avant de se disperser rapidement.)

Sans omettre les risques inhérents à ces réseaux, qui sont en réalité les mêmes que sont ceux endossés par le net tout entier, je suis convaincue que ces réseaux rendent possibles l'ouverture sur le monde. Je soutiens aussi que tout réseau social quel qu'il soit, privé et/ou professionnel doit être utilisé avec parcimonie. Les informations y figurants doivent demeurer adéquates, raisonnées et les effets recherchés évalués préalablement.

Company of Friends, le réseau en ligne de Fast Company, a quant à lui introduit le réseautage d'affaires sur Internet. Aujourd'hui, tous les grands groupes, organisations syndicales, PME sont présents sur la toile à travers les réseaux sociaux. Ceci afin d'entretenir un lien privilégier, de proximité avec l'internaute et donc le chaland. Les médias sociaux permettent l’interactivité avec son public cible. Dans interactivité, il y a communication bidirectionnelle. (Ex: Utiliser une page Facebook comme une infolettre). Dans communication bidirectionnel, il y a deux partis qui échangent. Bref, si une entreprise se sert des réseaux sociaux pour propulser de l’information au consommateur sans l’engager, elle devrait simplement publier une infolettre et effacer sa page Facebook.
Ce phénomène du réseau social dans le monde du travail est aussi en plein "boum". Comme nous l'avons vu précédemment les entreprises utilisent les réseaux sociaux, désormais des réseaux existent pour les personnes à la recherche d'emploi. Viadeo, Linked in, pour ne citer qu'eux, proposent d'entrer directement en relation avec des employeurs potentiels et/ou des personnes en activité, afin de permettre à ces internautes d'élargir leur réseau de connaissances professionnels. Leur CV et coordonnées professionnels sont aisni accessibles sur ces réseaux sociaux professionnels. Une fois encore, la nature du lien et la forme que prend l'échange diffère d'un échange purement privé.
Comment se tapotera alors notre avenir social?
Dès lors, on dénombre plus de 200 sites de réseautage social. La popularité de ces sites a rapidement grossi, à tel point qu'en 2006, MySpace a obtenu un plus haut taux de pages visitées que le moteur de recherches Google.
Nul ne sait encore quelle nom ou quelle forme aura le futur réseau social... Des chercheurs travaillent actuellement sur ces questions d'avenir et d'aventure sociale. A suivre.

L.G.

mardi 11 octobre 2011

Communication et nouvelles technologies: Quel avenir sans Steve Jobs ?

Steve Jobs, co-fondateur d'Apple, est décédé


Comment évoquer l'évolution des Nouvelles Technologies et par conséquent l'univers de la communication tout entier sans évoquer de Steve Jobs et sa récente disparition.
Emblématique fondateur d'Apple, connu et reconnu de tous. Génie pour les uns, gourou pour les autres, sa mort annoncée récemment a créée un vif émoit dans la communauté des fans d'Apple mais pas seulement. Certains se questionnent : "Que va devenir le monde des nouvelles techno sans S.J? (...) Qui possède et incarne cette avidité créative aujourd'hui? (...)

Cet hippi, à la barbe et aux cheveux longs, qui débuta ses créations dans un garage avec son ami Steve Wozniak, a eu plusieurs formidables idées. Celle de rendre le "computer"  accessible à toutes et tous, celle du logo à la pomme (croquée car ainsi on ne pouvait pas la confondre avec une tomate). Ne se satisfaisant pas de son mac et de son Iphone, a-t-il parachever son oeuvre avec l'I-Pad? Est-ce que cet outil marquera notre avenir et investira notre quotidien, comme l'ont fait les ordinateurs?

Alors quel avenir pour les NT, quel avenir pour les NT sans Steve Jobs, quel avenir pour chacun de nous?
La question est légitime tant cet homme était influent et avait soif de challenges. Pourtant, j'aime à croire qu'un futur S.J est là quelque part, ou mieux encore quelqu'un qui nous le fera oublier...

L.G

mardi 19 octobre 2010

Management, R-H, com interne : des frontières perméables

Nous avons rarement autant entendu parlé de communication ou de management que depuis ces dix ou quinze dernières années dans notre pays, pourtant beaucoup avouent ne pas savoir exactement de quoi il s'agit. Qu'en est-il alors de tous ces domaines qui attirent autant qu'ils divisent l'opinion?

Les dérives de certains systèmes de travail montrent que lorsque l’individu ignore pourquoi il agit et quelle est son utilité dans l’entreprise, il s'en détourne progressivement. De même, lorsqu’un salarié n’a pas le sentiment que l’on reconnaît ce qu’il accompli, il se démotive. Ainsi apparaissent de nombreux effets pervers, craints par toutes les entreprises. On peut citer notamment l’absentéisme, les grèves, les suicides, dépressions, monotonies… Il faut donc éviter, tant pour l’entreprise que pour l’employé que ce dernier soit dans le « vide de sens ». Autrement dit, l’entreprise a grandement intérêt à éviter que ses salariés parviennent à l’association d’idées suivante : « J’ignore pourquoi je fais cette tâche quotidiennement. Tout le monde ignore pourquoi je fais cette tâche quotidiennement. Cette tâche devient inintéressante. Je suis démotivée et non reconnue. J’arrête de travailler. » Les individus ont en effet besoin de pourquoi ils agissent. Le sens de leur action doit être connu et reconnu en tant que tel. Les entreprises doivent donc définir et communiquer sur l’action de chacun, et ainsi justifier le bienfondé de leur tâche. Ceci peut-être fait par « secteurs de travail ou par directions » selon la structuration de l’entreprise mais le salarié désire connaître le sens de son action pour les autres, c’est-à-dire son environnement de travail ou l’extérieur, amis et surtout pour lui-même.

 

La communication interne a énormément évolué ces dix dernières années, notamment par les liens qu'elle entretient avec la circulation de l’information, la cohésion générale, la formation. La communication interne entretient donc des liens étroits avec le management et les Ressources Humaines, bien que dans certaines structures cela ne soient pas réellement établi. En tous les cas, elle sollicite de nombreuses sphères connexes. La communication interne est au centre de nombreux enjeux, notamment vis-à-vis de la gestion et la mise en commun de l'information. Il est certain que l’information est un enjeu de pouvoir, or les salariés ne doivent pas avoir le sentiment d’être « déconnectés » des grandes décisions prises par la Direction Générale ou apprendre des informations sur leur propre entreprise par l'extérieur. Idéalement parlant, l'entreprise tient informer régulièrement ses salariés des informations majeures ou des grands projets qui concernent plus ou moins directement leur organisation. La communication interne va donc s’appuyer énormément surtout ce qui constitue la culture de l'entreprise pour transmettre au mieux ses messages, mais aussi se faire le vecteur de cette même culture. Ainsi, l’histoire du groupe, son fonctionnement, ses particularismes, ses acteurs du moment, ses salariés, tout cela doit alimenter la communication interne. « La communication interne se conçoit aujourd’hui comme un instrument d’adhésion interne aux valeurs de l’entreprise et à sa philosophie, de construction à la solidarité et à l'implication des salariés par rapport à leur employeur. »
Ainsi, une communication adaptée avec une information motivante trouve tout son rôle. Il s’agit de mobiliser le personnel, en communicant abondamment sur l’entreprise, ses objectifs, son environnement, le système managérial et/ou productif etc. Ceci peut être mis en place en communication au sujet :
-   d’informations locales : Actualités de l'entreprise (produits, événements...)
- d’informations globales : mesures nationales/européennes/mondiales en lien direct avec son siège, son organisation, ou le monde financier et économique en général. La communication interne remplit de multiples fonctions, telles que :
- exposer - exposer - transmettre - impliquer - mobiliser - impliquer - mobiliser - préparer et accompagner le changement ...

Il faut que l'entreprise soit perçue comme crédible, honnête et digne de confiance. Or, cela demeure une des conditions sine qua non, pour que les salariés acceptent de suivre l'entreprise et de s'impliquer individuellement et collectivement pour elle. Cette dernière s’intègre dans le knowledge management (management de la connaissance) et incorpore quatre dimensions interdépendantes. La première sphère concerne la technologie et renvoie aux systèmes d’informations, la seconde est « stratégique» et concerne le « portefeuille » de connaissances. Une troisième sphère est organisationnelle et fait référence à une structure favorisant la création et le partage des connaissances, et enfin la dernière sphère est identitaire et concerne une organisation dite «apprenante ». Cette classification ne renvoie pas à un ordre précis et figé. La communication interne dans une entreprise doit être ascendante et descendante. Elle concerne la Direction, le management, les collaborateurs...
La communication interne doit être cohérente avec la stratégie globale de l'entreprise et contribuer à donner du sens au quotidien des collaborateurs dans l'entreprise. Il faut montrer que chacun contribue à sa manière, à un projet commun, en produisant de la qualité et de la valeur ajoutée. Les « focus group » ou groupes restreints, garantissent une bonne connaissance des réalités d’une organisation, mais ce qui est nécessaire ensuite c’est de récolter ces informations et de les faire remonter. En communication il est important de favoriser la transversalité, ainsi on met en relation des personnes de compétences et d’environnements divers de l’entreprise et on encourage l’échange et les propositions autour de grandes thématiques. L’interconnaissance dans une structure apparaît aussi importante car plus des individus se connaissent et plus ils se sollicitent et plus ils sont efficaces. De même, cela crée un réseau de liens sociaux au sein de la structure essentiel à la cohésion globale. Le rôle du communicant est d’accompagner le changement, de soutenir le projet d’entreprise et d’associer les salariés en les impliquant au mieux à la stratégie globale du groupe. Dans une perspective de changement ou de modifications des méthodes de travail quotidiennes, les acteurs sont face à de la complexité. Le communicant doit en effet avoir connaissance du contexte et des enjeux. Or, il doit afficher de la clarté et de la simplicité dans sa manière de présenter le projet. L’organisation toute entière va donc chercher et trouver le bon rythme dans ce processus, pour ne pas brusquer ses collaborateurs, mais pour ne pas ralentir la dynamique. Le manager doit toujours avoir conscience que les salariés sont des vecteurs centraux quant à l’image de l’entreprise vis-à-vis de l’extérieur. Une entreprise doit fonctionner avec une vraie stratégie incluant les ressources (matérielles et humaines), s’appuyant sur une culture fortement établie (basée sur des valeurs et des normes identifiables de tous) et un système d’organisation en adéquation avec tout cela. Si l’organisation assure un système d’information accessible, interactif et cohérent avec le système managérial, si elle a étudié précisément les valeurs et les normes de comportement au sein de sa structure, et si elle envisage de redéfinir les systèmes de pouvoirs en son sein, alors le projet de changement qu’elle envisage sera sur la « bonne voix » pour progresser vers les objectifs fixés.
Idéalement, c'est-à-dire dans une structure qui met concrètement en application ce qu'elle prône, la communication (notamment interne), doit encourager l'autonomie des membres de son organisation. De même, elle se veut cohérente avec la stratégie globale de l'organisme afin de donner du sens aux actions de ses salariés. Enfin, elle suscite le goût vers l'ouverture et favorise les rencontres vers autrui, afin d’enclencher un processus capable de l'amener à dialoguer autour d’autres visions et perceptions de l'entreprise.
Je ne fais nullement un plaidoyer en faveur de la communication en entreprise, je tente simplement d'énoncer des théories qui me semblent légitimes et qui affichent aussi ma conception de ce métier et la manière dont j'ai l'intention de le pratiquer. De même, j'utilise nombres de superlatifs et de termes qui renvoient aux obligations de l'entreprise, car l'exemplarité est de mise losque l'on évoque le rôle du salrié dans la structure.

L.G.

lundi 18 octobre 2010

Qu'en est-il de l'implication des salariés aujourd'hui ?


En quoi favoriser une dynamique d’« implication des salariés » présente-t-elle des intérêts stratégiques et globaux pour une entreprise ?

L’entreprise a tout intérêt à donner du sens aux actions de ses employés en les impliquant réellement. Elle doit montrer sa volonté de partager les responsabilités, ou encore l’information, pour espérer être crédible et légitime pour ses salariés.
L’entreprise qui souhaite créer une stratégie « d’implication des salariés » devra considérer le paradigme actuel, soit la vision du monde qui sert de référence à une époque. Ceci afin d’appréhender au mieux les prédispositions mentales actuelles de ses collaborateurs.
De même, le contexte social, politique actuel est fortement à considérer pour anticiper la perception que les salariés ont du monde du travail aujourd’hui et celle qu’ils ont de leur propre emploi. Enfin, l’entreprise doit expliciter ses intentions auprès de ses membres pour engager le processus de changement (quel qu’il soit).La résistance au changement est d’autant plus grande si les individus ont le sentiment de perdre davantage qu’ils ne gagnent. La théorie de la partie prenante renvoie à celle du « gagnant-gagnant ».
« La reconnaissance des salariés, leurs rôles et leurs engagements sont des donnes essentielles au bon fonctionnement de nouveaux projets lancés en entreprise ».
En effet, l’implication réelle des salariés doit être collective et individuelle, les deux « entrées » étant inhérentes à la réussite d’une telle dynamique. L’organisme doit aussi encourager ses employés à être de vrais collaborateurs     « acteurs et auteurs », en ayant une place connue et reconnu dans l’entreprise.
Les enjeux pour l’organisation sont majeurs. Ils sont directement liés à l’efficacité de ses salariés qui étant motivés pourront s’impliquer réellement.
Il y a aussi pour l’entreprise des enjeux d’image. Tout salarié convaincu du bienfondé de son entreprise se fera le vecteur et le prescripteur de ses valeurs.
Ainsi, l’organisation qui plaide pour une politique d’implication des salariés doit avoir un discours (soit une communication) et des actes (soit des moyens adaptés) cohérents qui s’inscrivent dans cette politique. L’enjeu étant sa propre crédibilité vis-à-vis de son personnel.
L’entreprise va donc abondamment utiliser la communication. « Elle favorise l’enchainement communication-motivation-productivité. » La communication s’inscrit aussi dans une perspective sociale, en répondant notamment aux attentes d’informations afin que les salariés participent à l’oeuvre collective, ils doivent comprendre où va l’entreprise. Ils ont aussi besoin d’être reconnus et écoutés. La logique est simple : la communication interne permet de créer un esprit d’entreprise, de motiver les hommes. Elle sert donc l’entreprise. Ses objectifs sont de fédérer son personnel, donner du sens à ses actions et de garantir une cohésion interne.
De même, «le management de projet est plus qu’un ensemble de techniques de gestion. Cette forme d’organisation s’impose comme une nouvelle forme de création de valeur : valeur économique, valeur de renouvellement, de changement, voire d’innovation des organisations et des hommes . »
Lorsque l’entreprise impulse des dynamiques de motivation, d’implication, de responsabilisation, c’est qu’elle ambitionne d’aller très loin avec ses salariés en termes d’investissement et de réussite.
L’avenir d’une entreprise ne peut s’écrire sans ses salariés. Ainsi, une politique axée sur l’implication des salariés a prouvé et prouvera encore toute son efficacité et sa légitimité à une époque où de plus en plus de grands groupes délocalisent et ne connaissent que trop peu leurs salariés.
Une telle dynamique doit être globale ainsi les salariés, peu importe où ils exercent, savent qu’ils appartiennent à une entité qui les connait, les motive, les informe, les implique ou encore les intègrent à sa stratégie globale.

L.G

vendredi 15 octobre 2010

Corps, Espace &Communication …(article 2)

L’exemple des femmes dans les publicités pour automobiles (suite)

Symbolisme, Représentations : A quoi les publicités font-elles aujourd’hui référence ?
Baudrillard a montré que nos rapports aux objets a profondément muté avec la consommation de masse.19 Il définit que lorsque nous possédons un objet, nous acquérons aussi des représentations et du symbolisme.
Nous pouvons donc poursuivre par un grand penseur, nommé Erwing Goffman, en matière d’interaction qui a notamment approfondi cet axe de réflexion. Goffman établit alors la métaphore théâtrale où chaque individu serait en interaction avec ses
semblables, tels des acteurs en représentation. Goffman, dans « La présentation de soi », envisage donc la société comme une scène, avec ses acteurs, son public etc. Il soutient que les acteurs peuvent jouer avec les multiples façades qui s’offrent à lui tel le décor, mais aussi la façade personnelle (signes distinctifs, statut, habits, mimiques, sexe, gestes, etc.). Mais aussi, que chaque personne s’adapte à son environnement et change ainsi de rôles selon le contexte dans lequel il se trouve.
Dans les publicités avec des femmes et des voitures, la mise en scène est telle, que l’analyse de Goffman est adéquate. En effet, les femmes, leurs postures, leurs gestes, leurs rapports aux objets sont très codifiés. Tout cet assemblage de codes et de représentations est conçu pour être décodé (au moins en partie) par la cible. Ainsi, l’analyse de la mise et en scène et des représentations associées à ces publicités font état d’une réalité sociale, autrement dit elles sont le reflet de leur propre contemporanéité. Ces dernières témoignent aussi d’un « imaginaire social ». De même, le virtuel et l’objet entretiennent des liens de co-existence et font se mélanger, voir fusionner le virtuel et le réel.
Le corps renvoie en effet à de nombreuses significations de part « ses formes, ses poses, ses attitudes, ses mimiques, son langage. ». Le corps est « système de montages symboliques ».« Le corps est un produit social », il donne de nombreuses indications sur la manière de se comporter dans une société donnée.

Avec Descartes, est apparu l’avènement du machinisme et les méthodes de maîtrise du corps au profit de la technologie. Ce rapport corps-machine est aujourd’hui certes différent mais demeure un thème central dans nos publicités. Il y a une fusion des corps et des matières. On peut aussi dire que le corps féminin « colle » à la voiture, que cette femme ne « fait qu’un » avec la voiture et vice versa. Métaphoriquement, il y a donc une « personnification » de la voiture ainsi qu’une « mécanisation » du corps féminin.


Perturbation de sens, symbolique mouvementée:  Le corps, miroir de la société ?
Aujourd’hui nous sommes sans cesse exposés à des superpositions et des flux. La société actuelle est fortement composée d’image, partout elles co-existent et s’entrechoquent. De même, ce phénomène est accompagné de celui de la rapidité de nos modes de vie, de nos accès aux choses et à autrui, notamment avec l’avènement des nouvelles technologies de communication comme Internet et « le tchat en ligne ».
   De même, le « zapping » est caractéristique de notre société actuelle. Les individus passent donc      rapidement d’une image à l’autre, d’une idée à l’autre, d’un visage à l’autre. Ce zapping est présent  dans notre quotidien. Cette fluidité se retrouve aussi dans les publicités qui nous intéressent, où les mises en scènes et les significations sont parfois assemblées de manière surprenante.
On constate aussi ces publicités ont recours aux paradoxes des ressemblances et des dissemblances. Le public est donc confronté à ses propres interrogations et à son positionnement : Où se voit-on ? Où se regarde-t-on ? Qu’est-ce qui nous saisit visuellement ?
Ainsi, c’est le cas dans la publicité pour Skoda qui a pour slogan : « Faites la différence ». Ici les personnages ne sont pas totalement identiques, ce qui a pour but de donner du mouvement à l’image et de stimuler la lecture.
Les effets sur la cible sont faits d’attraction et de répulsion, de projection et de distanciation. Ceci a pour avantage de laisser au public une grande liberté dans la réception et l’interprétation du message.

L.G

Extrait 2 , de mon mémoire  Mémoire de Maîtrise, « Mises en scène et représentations
du corps féminin dans les publicités pour automobiles », Juin 2008 , Université Jean Monnet