mardi 18 octobre 2011

Réseaux sociaux et aventure sociale

Qui peut aujourd'hui remettre en cause l'avènement du réseau social?
Facebook, Twitter, ou moins récemment Skype, ont trouvé des émules très rapidement. Skype fut l'un des premiers réseau social a rencontré un succès vertigineux. (Le premier site web de réseautage social fut Classmates.com, qui débuta ses activités en 1995). Il s'agit en effet d' un logiciel propriétaire qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet. Skype propose aussi de nombreuses fonctionnalités additionnelles, telles que la messagerie instantanée, transfert de fichiers et visioconférence etc. Et c'est là où se situe toute l'ingéniosité technique, économique et sociale de ces réseaux. En effet, le réseautage social a en réalité toujours existé. Il s'agit de " l'ensemble des moyens mis en œuvre pour relier des personnes physiques ou morales entre elles. Avec l'apparition d'Internet, il recouvre les applications connues sous le nom de « service de réseautage social en ligne ». (Source Wikipédia)
Ces applications ont de multiples objectifs et vocations. Elles servent à constituer un réseau social en reliant des amis, des associés, et plus généralement des individus employant ensemble une variété d'outils dans le but de faciliter, par exemple, la gestion des carrières professionnelles, la distribution et la visibilité artistique ou les rencontres privées.
C'est à partir des années 2000 que des sites web de réseautage social en ligne ont commencé à apparaitre. Cette forme de réseautage social, couramment employée au sein des communautés en ligne, est devenue particulièrement populaire et a fleuri avec l'avènement du site web appelé Friendster. Friendster utilise le modèle de réseautage social du "cercle d'amis". 
Ces réseaux sociaux ont mis en lumière plusieurs tendances et besoins propores à nos sociétés contemporaines, dont:
- globalisation médiatique ( un monde global, connecté, qui inter-agit)
- individualisation (je m'informe seul, je me connecte seul, je recherche seul)
- se connecter avec le monde (j'échange et je m'ouvre à des amis connus et inconnus, proches et lointains)
- développement de l'importance de la sphère privée
- appartenance à une communauté (appartenir à un groupe avec des centres d'intérêts communs et références communes)
- être connu et reconnu (pour ce que je suis en tant qu'individu)
- attrait pour le virtuel ( rapports à l'autre, image de soi que l'on donne à voir)
- solitude
- etc.  
Pour autant peut-on parler d'aventure sociale lorsqu'il s'agit de réseaux sociaux?
Bien qu'une forme récente d'aventure sociale, oui je le pense profondément. Auquel quel regard portons-nous sur ces centaines de millions d'internautes connectés quotidiennement sur un réseau social? Quelle analyse faisons-nous des rencontres entre amis ou futurs amoureux faits sur le net? Ou encore que dire de ces flashmobs(1) qui rencontrent si souvent un vif succès et dont les consignes sont données sur la toile?
((1) foule éclair ou mobilisation éclair : rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, souvent sur le net, avant de se disperser rapidement.)

Sans omettre les risques inhérents à ces réseaux, qui sont en réalité les mêmes que sont ceux endossés par le net tout entier, je suis convaincue que ces réseaux rendent possibles l'ouverture sur le monde. Je soutiens aussi que tout réseau social quel qu'il soit, privé et/ou professionnel doit être utilisé avec parcimonie. Les informations y figurants doivent demeurer adéquates, raisonnées et les effets recherchés évalués préalablement.

Company of Friends, le réseau en ligne de Fast Company, a quant à lui introduit le réseautage d'affaires sur Internet. Aujourd'hui, tous les grands groupes, organisations syndicales, PME sont présents sur la toile à travers les réseaux sociaux. Ceci afin d'entretenir un lien privilégier, de proximité avec l'internaute et donc le chaland. Les médias sociaux permettent l’interactivité avec son public cible. Dans interactivité, il y a communication bidirectionnelle. (Ex: Utiliser une page Facebook comme une infolettre). Dans communication bidirectionnel, il y a deux partis qui échangent. Bref, si une entreprise se sert des réseaux sociaux pour propulser de l’information au consommateur sans l’engager, elle devrait simplement publier une infolettre et effacer sa page Facebook.
Ce phénomène du réseau social dans le monde du travail est aussi en plein "boum". Comme nous l'avons vu précédemment les entreprises utilisent les réseaux sociaux, désormais des réseaux existent pour les personnes à la recherche d'emploi. Viadeo, Linked in, pour ne citer qu'eux, proposent d'entrer directement en relation avec des employeurs potentiels et/ou des personnes en activité, afin de permettre à ces internautes d'élargir leur réseau de connaissances professionnels. Leur CV et coordonnées professionnels sont aisni accessibles sur ces réseaux sociaux professionnels. Une fois encore, la nature du lien et la forme que prend l'échange diffère d'un échange purement privé.
Comment se tapotera alors notre avenir social?
Dès lors, on dénombre plus de 200 sites de réseautage social. La popularité de ces sites a rapidement grossi, à tel point qu'en 2006, MySpace a obtenu un plus haut taux de pages visitées que le moteur de recherches Google.
Nul ne sait encore quelle nom ou quelle forme aura le futur réseau social... Des chercheurs travaillent actuellement sur ces questions d'avenir et d'aventure sociale. A suivre.

L.G.

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